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Zapero19
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vendredi 30 mars 2018

Soyez en première ligne pour découvrir les créations des participants de l'atelier slam animé par Giovanni Hope, le groupe Funde et apprécier la peinture originale de Kaviraj Poonyth.


Giovanni Hope
Né en 1988 dans le petit village modeste de Vuillemin, à Quartier Militaire, Giovanni Vadamootoo, aka Giovanni Hope, est passionné de musique depuis sa plus tendre enfance. Sa grande timidité est mise à l’épreuve au collège  Saint Andrews.  En 2004, il se fait remarquer en classe de dessin avec ses sketchs, ses mimes ou même lorsqu’il improvise le journal télévisé en classe. Plus tard, son professeur lui propose, avec un camarade de classe, d’écrire un texte pour la Fête Nationale. La personne désignée pour faire la lecture devant les quelques 900 élèves étant souffrante ce jour-là, c’est à Giovanni que revient le rôle du lecteur. L’école le sollicitera à nouveau pour écrire des poèmes.

Par la suite, il participe à une résidence artistique autour du slam. Il continue ensuite sa formation en autodidacte, stimulé par la découverte d’artistes tels qu’Abd Al Malik et Grand Corps Malade.
Aux côtés de son mentor, Jamel Colin, Giovanni progresse rapidement et a l’occasion de monter plusieurs fois sur scène. Il participe à plusieurs tournois avant d’être invité à la Coupe de la Ligue de Slam de France à Tours.
Fin 2012, il rejoint Ziad Peerbux, Jamel Colin, Massila Patten et Emilie Jean-Louis pour organiser le Slam Interscolaire 2012. Quelques mois plus tard, cette réunion de nouvelle génération de slameurs les pousse à former le Collectif Mic-et-Cris, collectif de slam poésie de Maurice.
En 2013, l'IFM invite le collectif à animer des ateliers mensuels dans ses locaux. Giovanni anime ensuite des ateliers avec les Centres de Lecture et d’Animation Culturelle, participe au salon du livre Confluences et au Festival du Livre de la National Library.
En 2014, il anime des ateliers de slam à l’École du Centre, puis à l’École du Nord pour le Printemps des poètes. Il anime également le tournoi des 10 mots de la francophonie à l’IFM. Au sein du Collectif Mic-et-Cris, il participe à nouveau à l’organisation du tournoi de Slam Interscolaire, avec une trentaine de collèges et plus d’une centaine de participants.

« Le slam m'a aidé à vaincre ma timidité, mon manque de confiance en moi. Aujourd'hui je m'affirme, sans peur je partage mon opinion. Le slam m'a rapproché de la langue française, du créole surtout ainsi que l'anglais. Pour slamer, il faut écrire, et pour écrire il faut emmagasiner, par la lecture, l'écoute et la recherche. Je slam pour le plaisir, pour l'échange, parce que j'ai quelque chose à dire, et après quelques années cela m’a permis de voyager, par les mots ou dans d'autres pays. Le slam m’a permis d’affirmer ma personnalité, ma philosophie, et d’adopter une approche singulière auprès des jeunes et des enfants dans mes ateliers. Les valeurs du slam restent la créativité, l’échange, le partage, la liberté d’expression, le respect et l’intégrité.  Aujourd'hui je travaille pour que les autres puissent avoir la chance que je n'ai pas eue lorsque je cherchais une scène de slam étant plus jeune. Le but est de rendre ce mouvement pédagogique, socio-culturel, humain et artistique plus accessible au monde. On veut montrer aux jeunes que la poésie est intéressante et bien vivante. »


Funde
Récemment créé par Salem, le groupe Funde réunit six musiciens autour d’un voyage musical qui mélange des musiques traditionnelles d’Afrique et de l’Inde, avec des instruments comme le bolon et le tapuru.


Kaviraj Poonyth
Son diplôme en art et design de la Fashion and Design Institute en poche, Kaviraj Poonyth se concentre sur la peinture, avant de se consacrer à la sculpture et à l’assemblage pendant près de deux ans. Ces expériences le mènent à associer ces techniques pour en faire de la peinture expérimentale : il utilise des matériaux originaux pour peindre sur des surfaces inhabituelles.
En 2015, il s’essaie à « l’art utile et communautaire » en imaginant des installations qui répondent aux problématiques sociales actuelles.
En 2016, il participe au projet de capsules temporelles Moris Dime et s’intéresse au Street Art.






J'y Vais
vendredi 30 mars
19h

Bôzar Café

Gratuit