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Carte blanche a Jacques Desire WONG SO
Carte blanche a Jacques Desire WONG SO
jeudi 16 févr. 2017 - samedi 11 mars 2017

Le peintre rodriguais Jacques Désiré Wong So vous invite en immersion dans un univers de taches d’encre abstraites et suggestives… Véritable appel à l’imaginaire, sa lecture personnelle de la paix résonnera différemment en chacun de nous, pour des interprétations qui en disent long sur nos personnalités…

L’exposition Master Peace XXL est l’aboutissement d’une résidence d’un mois à l’IFM de l’artiste.

"Master", le maitre, et "Peace", la paix.

Associés, ces mots forment "masterpiece", le chef d'œuvre.

Jacques Desiré Wong So nous présente sa lecture personnelle de la paix en format XXL, rappelant la grandeur que l’on doit à cette notion malmenée en ces temps mouvementés.

 

Pour cette carte blanche, l’artiste s’est inspiré du test de psycho diagnostic des taches d’encre, le « test de Rorschach ». Elaboré en 1921 par le psychiatre suisse Hermann Rorschach (1884 - 1922), ce test visait à évaluer les caractéristiques psychologiques d'un individu selon sa manière de réagir à des taches d'encre. En comparant la réponse des patients à celles d'individus normaux, le psychiatre découvre que la perception visuelle est influencée par la personnalité.

 

Synthèse de plusieurs années de recherche artistique, cette exposition se veut une immersion dans un univers d’encre et d’acrylique.

 

« Les tâches d'encre sont des choses fascinantes tout comme les nuages. Elles font rêver. Ainsi je ne définis pas je suggère. Je ne décris pas, je laisse des pistes. Je cherche à ce que l'observateur cherche sa propre paix, d'utiliser son imagination pour arriver à trouver ce moment de pure tranquillité. Mes œuvres ne sont que des suggestions, des pistes, des indices.

C'est la raison pour laquelle j'ai privilégié l'abstraction pour ne pas faire l'amalgame des signes. J’ai opté pour la forme pure, voire même l'absence des formes et laisser paraître un sfumato incomplet.

 Le rôle social de cette expérience visuelle serait que nous parvenons enfin nous, tout le monde, utopique certes, nous tenir la main symboliquement et de regarder l'avenir avec optimisme et l'esprit critique dépourvu des réflexes conditionnés perturbateur dans notre quotidien.

En mentionnant les réflexes conditionnés je parle bien sur de notre Smartphone, du bus, de la voiture, du travail, des travaux ménagers, tous ces petits détails qui surchargent notre quotidien et qui nous ralentissent dans notre vrai mission: d'être pure énergie."

 

Artiste Rodriguais, Jacques Desiré Wong So explore dans son travail la relation entre l’humain et le naturel. A travers l’abstraction, il propose un langage graphique basé sur l’observation de son environnement immédiat. En dématérialisant et en déconstruisant la vision telle qu’elle est communément acceptée, il cherche des solutions personnelles et universelles, qu’il peint à l’acrylique. Jacques Desiré Wong So puise son inspiration chez William M.J. Turrner , Edouard Manet, Ansel Kiefer, et Philip Kelly (Maurice), pour ensuite s’en émanciper. Ce processus, en créant une certaine confusion entre la représentation et l’original, fait partie intégrante de sa démarche et lui permet d’approcher la notion d’universalité. 

En procédant ainsi, l’artiste déforme l’invisible et remanie les certitudes établies.  « L’inverse est aussi le réel.

D’autres imiteront mon travail. Ce qui réactive une universalité “parallèle”.

 

 

 

 

 

 

J'y Vais
jeudi 16 févr.- samedi 11 mars 2017
18h

Galerie

Entrée libre et gratuite
Exposition du 17 février au 11 mars (10h à 16h)