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Café-débat - Philosophie et nouvelles technologies
Café-débat - Philosophie et nouvelles technologies
samedi 30 nov. 2019

Avec Samuel Le Quitte

enseignant de philosophie au lycée La Bourdonnais

 

Dès sa naissance au milieu du XXème siècle, l'informatique a ravivé certains questionnements portant sur la nature de l'intelligence humaine, les pouvoirs de la machine, les usages sociaux et politiques de la technologie, etc... Le développement continu de cette science, popularisé par la généralisation des ordinateurs personnels et amplifié par le succès inouï d'internet, ont élargi à toute la sphère sociale, des usages jusque-là confidentiels.

 

Au point qu'il semble devenu impossible d'échapper à l'informatisation de la société : le monde est bel et bien « devenu numérique » (G. Berry). Nombreux sont d'ailleurs ceux qui pensent que cette « révolution numérique », par l'ampleur, la profondeur et la rapidité des transformations qu'elle a engendrées et qu'elle continue de générer, restera comme l'une des grandes étapes de l'humanité.

 

Ce café-débat permettra de convoquer les ressources de la réflexion philosophique et d'interroger ces constats tenus pour évidents – et qui, par conséquent, le sont rarement - autour de quatre grandes questions :

 

I/ Une révolution, vraiment ? Le discours informatique et l'idéologie du progrès.

 

II/ Pythagore, Galilée, Turing : le monde est-il écrit en langage mathématique ?

 

III/ L'informatique et le travail: gain de productivité ou aubaine pour le néolibéralisme ?

 

IV/ Quelles solutions politiques pour les données numériques massives ?

 

En savoir plus sur l'intervenant :

Samuel Le Quitte est agrégé et docteur en philosophie, il enseigne au Lycée La Bourdonnais depuis deux ans.

Dans le cadre de ses travaux de recherche, il s'est essentiellement intéressé aux rapports entre les sciences et la morale, autour de la question des valeurs notamment.

Sa thèse de doctorat avait pour point d’ancrage l’oeuvre d’E. Husserl, mathématicien et philosophe allemand, auteur de réflexions importantes, dans les années 30, sur la « crise des sciences «  et la « crise de l’humanité ».

Les nouvelles technologies sont pour lui un objet de curiosité intellectuelle - il n’en est pas spécialiste- et il va essayer d’en dégager un certain nombre de questionnements philosophiques.

 

J'y Vais
samedi 30 nov.
10h30

Bôzar café (IFM)

Gratuit